Remar Contracorriente
RAMEURS À CONTRE-COURANT
Coordination : Fundación Eco Urbano, Movimientos Cuidadores de la Casa Común, Amb.Art – Réseau Art et Environnement, Asociación La Paternal Espacio Proyecto, avec le soutien de 180 organisations à travers l’Argentine.
Année de création : 2024 – Présent
Lieu : Fleuve Paraná, Argentine
Contact: [email protected]
Web: http://remarcontracorriente.org
IG: https://www.instagram.com/remar.contracorriente/

Description, concept, objectifs
« Ramer à contre-courant pour l’Eau et la Vie » est une campagne socio-environnementale qui dénonce les impacts du modèle extractiviste imposé sur le fleuve Paraná, notamment à travers le projet de la voie navigable Paraguay-Paraná. Son objectif principal est de défendre la souveraineté hydrique, environnementale et territoriale, en mettant en lumière les menaces qui pèsent sur les écosystèmes fluviaux et les communautés riveraines. Elle vise également à renforcer l’organisation collective, la participation citoyenne et les actions juridiques pour freiner l’avancée de l’extractivisme et reconquérir une gestion souveraine du fleuve Paraná.

Activités réalisées
-Lancement de la campagne le 2 février (Journée mondiale des zones humides), avec des actions de sensibilisation en faveur de la défense des milieux humides.
-Organisation d’une traversée fluviale symbolique et territoriale menée par Luis « Cosita » Romero, de Formosa à Rosario, du 1er au 22 mars, en écho à une action historique de résistance réalisée en 1996.
-Haltes dans différentes villes riveraines au cours de la traversée, ponctuées de rencontres communautaires, de conférences et d’actions de sensibilisation.
-Promotion d’actions en justice pour arrêter l’appel d’offres de la Voie Navigable Principale.
-Coordination avec des organisations socio-environnementales, des peuples autochtones, des collectifs de pêcheurs et des mouvements sociaux à l’échelle régionale.




Difficultés rencontrées
-Manque de soutien institutionnel et résistance politique à freiner l’expansion du modèle extractiviste.
-Ressources financières et logistiques insuffisantes pour mener une campagne large et décentralisée.
-Obstacles juridiques liés à des cadres réglementaires favorables aux acteurs privés et transnationaux.
-Risques encourus par les défenseurs de l’environnement dénonçant le modèle en place, dans un contexte de criminalisation croissante des luttes sociales.
-Désinformation ou désintérêt d’une partie de la population face aux véritables impacts du projet de voie navigable.


Défis à venir
-Poursuivre les processus d’éducation populaire et de sensibilisation territoriale.
-Renforcer les actions juridiques stratégiques pour suspendre l’appel d’offres de la Voie Navigable Principale et rétablir une gestion publique du fleuve.
-Élargir la coordination régionale en vue d’établir une gouvernance partagée et souveraine des bassins et des biens naturels.
-Promouvoir des modèles alternatifs de gestion durable de l’eau et des zones humides, avec l’implication active des communautés locales, des peuples autochtones et des pêcheurs.
-Influencer les politiques publiques afin d’assurer la préservation des écosystèmes fluviaux et la justice hydrique.
